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L'ÉVALUATION DES RISQUES
Le décret du 5 novembre 2001 porte sur la création d'un document relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.
L'évaluation a priori des risques constitue un des principaux leviers de progrès de la démarche de prévention des risques professionnels au sein des entreprises.
Cette directive a placé l'évaluation des risques professionnels au sommet de la hiérarchie des principes généraux de prévention, dès lors que les risques n'ont pas pu être évités à la source.
L'évaluation en amont des risques vise à connaître, de manière
exhaustive et précise, les risques à traiter auxquels les travailleurs peuvent être exposés. Elle s'attache à tenir compte de l'évolution des techniques, avec le souci d'assurer la mise en œuvre du principe fondamental d'une adaptation du travail à l'homme.
L'article L. 230-2 du code du travail traduit le droit communautaire en ce qui concerne l'évaluation des risques (article 6 de la directive - cadre), au regard de trois exigences d'ordre général :
« Besoin de plus d'informations ou conseils ?
N'hésitez pas à nous contacter. »
Chaque salarié de l'entreprise peut revendiquer le droit à la sécurité. Cependant, ce dernier ne peut être respecté que par la prévention des risques professionnels qui elle, est le devoir de tous. Si l'employeur est le premier concerné, chaque acteur a son propre rôle à jouer. Le juge veille à ce que chacun
accomplisse ce devoir et, au besoin, oblige le fautif à réparer les dommages causés par son fait (responsabilité civile) et/ou le sanctionne (responsabilité pénale).
Tant sur le plan civil que pénal, la sécurité est une obligation de résultat : elle n'est donc pas négociable.
L'employeur est tenu envers son salarié à une obligation de sécurité de résultat. Le manquement à cette obligation a le caractère de faute inexcusable lorsque l'employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel il était exposé et qu'il n'a pas pris les mesures nécessaires pour préserver le salarié. La reconnaissance de la faute inexcusable permet au salarié victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle (AT/MP) d'obtenir la réparation intégrale des
préjudices qui ne sont pas indemnisés par le système de réparation forfaitaire résultant de l'assurance des AT/MP.
L'auteur de la faute inexcusable est responsable sur son patrimoine personnel des conséquences de celle-ci.
L'employeur est une personne physique, les effets de l'article L 452-4, alinéa 2 du code de la sécurité sociale sont pleinement applicables à son patrimoine personnel ! (cas de l'entreprise individuelle).
Pour les infractions aux règles du droit du travail c'est en principe l'employeur qui est responsable pénalement des infractions commises. Il peut cependant déléguer une partie de ses pouvoirs : dans ce cas l'objet de la délégation est de replacer la responsabilité pénale sur celui qui détient réellement le pouvoir décisionnel et qui est concrètement en mesure de veiller au respect de la réglementation. Seules sont concernées les infractions visées par la délégation : responsabilité alternative.
Pour les infractions au Code pénal la responsabilité est cumulative :
toute personne dont le comportement au travail aura été à l'origine d'un accident du travail ou d'une atteinte à la santé des travailleurs pourra voir sa responsabilité pénale recherchée et faire l'objet d'une condamnation par les tribunaux répressifs, peu important son statut, sa fonction ou même le lien qui l'unit à l'entreprise.